Nick Brandt : Quelque chose qui confine au sublime…
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Le photographe Nick Brandt s’est donné pour mission de dresser le portrait des derniers survivants des vastes populations de gros mammifères qui peuplaient autrefois l’Afrique australe et orientale Il y a un souffle ardent dans ses photos, quelque chose qui confine au sublime. |
Nick Brandt est né et a grandi à Londres, où il a étudié le cinéma et la peinture à l’école des Art « St Martins ».
Installé aux Etats-Unis en 1992, il y réalise des clips-vidéos, pour des personnalités telles que Michael Jackson.
Sa carrière de photographe débute en Afrique en 2000, où il a réalisé l’ensemble de son travail.
Le premier ouvrage photographique de Nick Brandt sur la photographie, « On this Earth » a été publié en Octobre 2005, puis « A Shadow Falls » en 2009.
Depuis 2004, il a exposé dans les plus grandes galeries de Londres, Berlin, Hambourg, New York, Los Angeles, Santa Fe, Sydney, Melbourne.
Lorsqu’il photographie les éléphants, les girafes, les zèbres, les lions… Nick veille à ce qu’ils soient au mieux de leur forme. Et il s’approche de plus en plus près, jusqu’à respirer leur odeur, partager leur intimité.
Depuis le début de sa carrière, il se refuse à utiliser des longues focales :
« On ne fait pas le portrait d’un être humain au téléobjectif en imaginant rendre un peu de son âme. »
Alors, Nick attend, des heures, des jours, des semaines. Il avoue y puiser une exceptionnelle quiétude.
« Pendant quatre ans, j’ai passé un total d’un an pour faire ces photos. 58 photos, 58 secondes pour un an de temps passé là-bas. »
Travaillant sans téléobjectif, au plus près des animaux, il les photographie d’une façon captivante, nous offrant le portrait de créatures émouvantes.
Tout son travail est réalisé avec un Pentax 67, un objectif court. La nature est son studio.
Les animaux se présentent d’eux-mêmes, ils posent pour leur portrait, révélant leur personnalité en ce monde.
Ses portraits noir et blanc d’une grande beauté figent ces miracles de la nature pour l’éternité.
Au point que l’on a l’impression que les images datent d’une centaine d’années. Le décor paraît souvent surréaliste, noyé dans le flou, adouci ou brûlé. Lions, léopards, guépards, éléphants, zèbres surgissent de cette ambiance crépusculaire.
Comme s’ils vivaient en dehors du monde…
Pour visualiser le diaporama, cliquez sur la photo ci-dessous.
